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30 août 2019 5 30 /08 /août /2019 14:21

       Un grand merci, cher Stéphane de m'avoir remis en mémoire l'un des plus beaux moments de ma vie.

Tu es un petit neveu de ma femme Françoise et nous savons ta passion pour le vélo. A ton stade ce n'est plus de la passion, c'est de la rage. Toute les week-end tu limes la route pour gagner tel ou tel trophée aux 4 coins du monde, je dis bien aux 4 coins du monde puisque tu vas courir jusqu'en Afrique du Sud.

Il se trouve que dans les années 60, j'étais en classe terminale à St Louis au Mans. A cette époque tous les élèves allaient à, l'école à Vélo. Il s'agissait d'un gros vélo, bien lourd avec de gros pneus et un porte-bagages. 

Passionné par les 24H/Auto, j'allais quelque fois promener jusqu'au circuit et rêvasser devant les stands espérant qu'un jour ...peut-être...J'imagine qu'il m'est arrivé de mettre mon vélo devant un stand, de me mettre en face et de courir jusqu'à mon vélo, pour l'enfourcher, imitant le fameux départ "type Le Mans" que tout le monde connaît.. 

Un de mes meilleurs copains de terminale, beaucoup moins passionné que moi, mais sympa, possédait le même vélo que moi, ajouté à quelques autres, nous nous sommes retrouvés un jeudi devant les stands et, après un simulacre de départ "Le Mans", nous avons fait une course sur le grand circuit de 13, km 461..

Le Bugatti n'existait pas encore. Je cogitait dans ma tête. J'en parlai à droite à gauche et personne ne me disait :"tu es fou, Marc, c'est déjà dur de faire un tour, alors tourner pendant 24 H même à 3 équipiers ça paraît impossible. Non, personne ne trouvait cela déraisonnable.  Mes oncle et tante chez qui je logeais ne me décourageaient pas. Mon père, imprimeur à Moreuil, aussi fou que moi , avait fait un petit prospectus pour informer les autres écoles du Mans. En fait, on décida très vite de lancer l'idée des 24/ Vélo seulement pour le lycée St Louis. Mais je fis une dérogation pour mon frère Alain qui était très jeune et pas du tout du Mans. 

Le grand circuit était permanent, mais un copain dont le père était un des dirigeants de l A.C.O. me conseilla d'écrire pour demander l'autorisation d'occuper quelques stands. Je reçu cette autorisation , vraiment très sympa, l'A.C.O. ! Je pense que la date retenue fût celle des vacances de Pâques, mais je ne suis sur de rien. Ce n'était pas la façon idéale de préparer le Bac !!!

Je suppose que ça faisait jaser à droite et à gauche car mon prof principal me dis un soir après le dernier cours:" tu devrais en parler au Supérieur car ce serait dommage qu'il apprenne la nouvelle par le journal. 

Je me décidais à aller expliquer mon cas  et à demander une audience. Après un bref tour de la situation le Supérieur me donna son accord, encore un qui pensait que cette folie imaginée dans ma petite tête, était possible.

Je pense qu'il y avait une dizaine d'équipes de 3 coureurs au départ de cette première édition.

Autant vous dire que le déroulement fût plus que tumultueux. 

Je pensais pouvoir enchaîner 2 tours de 13Km en suivant. Certaines équipes l'ont fait la première fois, mais pas les suivantes. Cette maudite côte de la passerelle Dunlop était un enfer. Très vite, la nuit est arrivée et avec elle, des ennuis difficilement gérables pour un jeune organisateur qui aurait dû déléguer un peu. Mais il faut dire pour ma défense que tout le monde était super gentil mais personne pour aider vraiment.

Vers minuit, Alexis Bertrand trouva le moyen de rentrer dans un autre concurrent....au Tertre Rouge,il faut le faire. On m'explique que certains parents attendent leur cycliste au début de ligne droite et le laisse s'accrocher à la portière de leur voiture jusqu'au bout. D'autres se camouflent et empruntent le"Chemin aux boeufs" , évitant ainsi presque la moitié des 13Km. Je dois prendre la décision de les disqualifier. 

Le jour commençait à pointer du côté de Mulsanne, les esprits s'apaisaient. 

Je pensais que ce serait bien d'offrir une gerbe de fleurs aux vainqueurs, d'autant plus que j'avais repéré la soeur d'un copain qui aurait fait bien sur la photo.  

C'est donc par la victoire de 3 élèves qui venaient à ST-Louis tous les jours de Changé ou d'Arnage que s'acheva cette première édition.

L'année suivante, j'étais à ST-Brieuc, mais l'épreuve à eu lieu à une plus grande échelle. Les concurrents venaient des écoles publiques en plus des privées et ils s'étaient adjoint l'aide d'un médecin.

Ensuite, j'ai un peu perdu de vue cette manifestation dont la configuration a complètement changé puisque c'est devenue une compétition du calendrier au plus haut niveau.

 

 

 

Chap 446   LES 24H/VELO
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10 juillet 2019 3 10 /07 /juillet /2019 08:27

   Un temps idéal pour se rendre à Folleville ce 5 juillet. Claudie nous y amène en traversant une campagne apaisée où se sont tus les tracteurs. 

Ce soir, dans ce petit village rendu célèbre par les "Médiévales", sorte de Puy du Fou en réduction, va se produire un groupe de chanteurs corses. On pense évidemment à I MUVRINI , sachant bien qu'il n'y aura que quatre musiciens et chanteurs, mais quand même ça peut y ressembler.

70 personnes ont fait le déplacement, ce qui remplit la petite église rendue célèbre par Saint-Vincent de  Paul. Le groupe MERIDIANU est composé de 4 personnes : un chanteur principal et trois autres chanteurs jouant de la guitare et du violon. 

Leur prestation va durer une heure et le public est conquis. Les applaudissements sont nourris et vont demander un rappel inévitable. 

Les chanteurs nous invitent ensuite à une dégustation de produits corses. Il fait encore clair et on peut en profiter pour admirer la campagne éclairée des derniers rayons du soleil, en dégustant les produits originaux de nos amis insulaires.

Folleville est un village qu'il faut absolument visiter si vous ne l'avez déjà fait. C'est une pépite à 10/12 km de Moreuil. Des gens charmants et bénévoles vous guideront pour la visite de l'église classée..

Chap  445 : Les corses à Folleville
Chap  445 : Les corses à Folleville
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23 mai 2019 4 23 /05 /mai /2019 14:42

       Nous connaissions tous cette pièce américaine de Réginal Rose, mais nous  gardions un tel bon souvenir du film avec Henry Fonda, que nous n'avions pas hésité à prendre nos places à La Comédie de Picardie ce 22 Mai ensoleillé.. Bien sur grâce à Jeanine.

Et nous n'avons pas été déçu. Un seul acteur vraiment connu en la personne de Bruno Putzulu mais une bonne distribution générale. Comme le titre de la pièce l'indique : 12 hommes en scène.  Pour résumer l'histoire : il s'agit de délibérer de la culpabilité d'un jeune garçon de 16 ans accusé du meurtre de son père. La pièce date de 1953, la peine de mort est encore requise mais il faut que tous les jurés soient d'accord. Au début des débats, la culpabilité du jeune homme semble évidente mais petit à petit le juré pour lequel les faits ne sont pas établis, rôle joué par Putzulu, va arriver à convaincre ses partenaires que chaque points culpabilisants pour le pseudo meurtrier peut être démonté et ne plus apparaître comme évident. La discussion entre les jurés est plus que violente. On en viendra même aux mains. Le rôle du dernier juré à tourner casaque est capital et émouvant. Il pleure littéralement sur scène. Malheureusement, son explication noyée dans les sanglots est difficilement compréhensible pour le spectateur.

La petite salle de La Comédie de Picardie était comble trois soirs de suite. Les comédiens étaient disponibles pour une petite discussion à la fin du spectacle.

Chap  444 : 12 HOMMES EN COLERE
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4 avril 2019 4 04 /04 /avril /2019 14:02

           Blanche Gardin, une humoriste belge n'est pas une inconnue. Nous l'avons découverte dans la série "Working girl" qui passe depuis 2 ou 3 ans sur Canal+. Déjà, dans cette série elle crevait l'écran à coté de ses collègues toutes plus douées et talentueuses les unes que les autres. Mais Blanche s'est lancée il y a deux ans dans le One Woman show pour notre plus grand bonheur. 

Nous avions vu ses 2 premiers spectacles sur Canal+ . Son succès ne s'est pas fait attendre. Elle a rempli les salles en Belgique et en France. Elle a du coup adopté la formule du passage en grande salle Gaumont sur grand écran. Formule qui lui permet de toucher un large public. Le même soir, elle fait rire des milliers de spectateurs confortablement assis. 

Son nouvel opus est dans la même lignée que les deux précédents. Elle pratique beaucoup l'autodérision. Elle commence par sa tenue, une robe un peu désuète mais qui lui va à ravir. Quand la salle est bien chaude, l'air de rien, elle en  balance "des vertes et des pas mûres". Sa diction est parfaite, elle enchaîne les sketches d'une voix douce. Elle aborde tous les sujets de la vie courante jusqu'à ceux très intimes en commençant par se critiquer elle-même. Certains passages ne sont pas à mettre dans toutes les oreilles. Elle évite d'aborder la politique. Les "gilets jaunes" n'ont droit qu'à une petite citation. 

On dit que le rire améliore la santé, ce 21 mars nous avons pris un sacré médicament...

 

 

 

Chapitre 443   BONNE NUIT BLANCHE
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14 mars 2019 4 14 /03 /mars /2019 14:24

 C'était une de nos premières expéditions avec Jeanine, en juin 2014. 

Le musée avait ouvert en 1999. C'est toujours Fabrice qui fait office de guide, il est toujours aussi dynamique, plein d'humour dans ses explications débitées à bonne allure. On se réjouit que ce musée se porte bien et suscite toujours autant d'intérêt et même de plus en plus au fur et à mesure que les vieux métiers se perdent. Il est bon d'expliquer aux jeunes que nos anciens avaient inventé des outils ingénieux pour fabriquer des objets inimitables avec nos matériels modernes. La vieille machine à vapeur fonctionne toujours . Le bâtiment ou plus précisément, l'atelier est classé "monument historique".

En fin de visite, une boutique permet à chacun de choisir des petits cadeaux qui raviront petits et grands :  objets à base de nacre, corne, bois, os. Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses.

Nous filons ensuite vers Beauvais où une table nous est réservée dans une brasserie située près d'un joli espace vert. Le mauvais temps malheureusement, nous refusera une promenade qui aurait permis aux photographes d'assouvir leur passion. 

Une guide nous attend non loin de là, près de la cathédrale, pour visiter le MUDO, musée où sont présentés les trésors de la céramique de l'Oise. 

Ces trésors sont installés dans l'ancienne résidence des évêques et seigneurs de Beauvais, dans des combles majestueuses. On y trouve des céramiques, des sculptures, des tapisseries. Ce n'est pas colossal car les bombardements de juin 1940 ont décimé le patrimoine qui avait été répertorié par Prosper Mérimée en personne. Les objets présents sont datés de l'an 800 à l'an 1998. 

Après une visite à la cathédrale et sa célèbre horloge astronomique mondialement connue, un chocolat chaud nous réconforte.

Moreuil n'est qu'à 3/4 d'heure de route.

Chap  442 : Musée de la nacre à Méru et le Mudo à Beauvais
Chap  442 : Musée de la nacre à Méru et le Mudo à Beauvais
Chap  442 : Musée de la nacre à Méru et le Mudo à Beauvais
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7 mars 2019 4 07 /03 /mars /2019 14:25

       C'est avec un grand bonheur que nous avons retrouvé François Morel à la Maison de la Culture pour un spectacle qui rend hommage à Raymond Devos.

De fait, la partie dans laquelle il rejoue des sketches de Devos n'est pas celle qui fait le plus rire. Chacun dans la salle repense à cet homme corpulent et inimitable disparu il y a quelques années, non, c'est dans la partie où il se libère totalement dans le registre des "Deschiens", qu'il pratique un humour irrésistible devant un salle pliée en deux, qu'il est le meilleur. Aidé par une scénographie très au point et s'adjoignant le pianiste Antoine Sahler avec beaucoup de tact et d'opportunité. Il y a aussi un mannequin qui pose questions.

Nous avions déjà vu François Morel à Amiens dans un conte philosophique qui nous avait ravi et étonné, cette fois-ci, c'était pour la détente pure, mais en finesse et bannissant toute grossièreté que nous l'avons applaudi avec une standing ovation méritée. Vivement le prochain passage de François à La MCU. !

Chapitre  441 : François MOREL : "J'ai des doutes"
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5 mars 2019 2 05 /03 /mars /2019 15:46

En ce dimanche 3 Mars la salle Vitez était comble pour applaudir deux vedettes parisiennes. 

Les moreuillois connaissent bien Marc Jolivet qui est déjà venu  2 fois pour des pièces plus "politiques" que cette dernière, que le journal local a qualifié de "foutraque". S'il est vrai que ça peut donner cette impression, en fait le but des deux compères a été largement atteint : se faire plaisir et faire rire une salle qui s'est régalée pendant près de deux heures. 

On connait le métier et l'humour de Marc Jolivet et nous étions curieux de voir Christophe Barbier évoluer sur une scène, lui qui est plus habitué aux plateaux de télévision. Et bien, il en a étonné certainement plus d'un. car l'homme à l'écharpe rouge n'est pas un novice, il joue tous les lundi à Paris "Le tour du théâtre en 80 minutes". Il s'est donné à fond à Moreuil tenant la dragée haute à Jolivet. Ce dernier à fait venir sa fille pour ses premiers pas jouant "Marianne". Il y avait aussi 2 trompettistes pour donner encore plus de punch à une suite de sketches  plus désopilants les uns que les autres. A un certain moment Christophe se roule par terre malgré son beau costume et il y va de bon coeur...

La pièce qu'il joue à Paris a été créé par lui sur la base de son "Dictionnaire amoureux du théâtre en 2015"

Après le représentation, les deux vedettes sont restées pour une scéance d'autographes très décontractée.

Bravo messieurs....

Chap 440 : Christophe Barbier et Marc Jolivet à Moreuil
Chap 440 : Christophe Barbier et Marc Jolivet à Moreuil
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1 février 2019 5 01 /02 /février /2019 14:06

Je viens de lire avec beaucoup de plaisir le chef d'oeuvre de l'écrivain italien : Dino Buzzati.  ce livre date de 1940, j'ai un peu de retard dans mes lectures...Mais ce livre ne sera jamais démodé tant il contient de pensées universelles et éternelles.

Si je vous en parle, c'est que cette lecture m'a fait repenser à un épisode de ma vie de jeune homme., lorsque je faisais mon service militaire en 1964 à La Valbonne, près de Lyon. J y faisais mes "classes" avant de partir pour mon plus grand bonheur à Offenbourg en Allemagne.

Le printemps était enfin arrivé et nous commencions tous à nous réchauffer et à "buller" comme on disait. J'entendais souvent parler de "vedette de tir". Un jour ou l'autre je serais appelé pour remplir ce rôle. J'essayais de me renseigner et les réponses que j'obtenais étaient bien mystérieuses. La vedette de tir est une sentinelle que l'on place aux abords d'un champs de tir pour le sécuriser et faire halte à toute personne qui s'en approcherait volontairement ou involontairement.

A La Valbonne il existait un immense champs de tir, une zone désertique de centaines d'hectares destinée à s'entraîner au tir à balles réelles avec les AMX 13. Certains jours, il fallait placer des "vedettes de tir" pour stopper des promeneurs éventuels. Ceux qui étaient désignés d'office pour jouer ce rôle étaient débarqués en JEEP près d'une casemate, à un croisement de chemin et ce pour la journée. Il fallait se munir de sandwiches et de boisson. Ceux qui avaient déjà effectué cette garde en jetaient plein la vue aux novices telle que moi. Vedette de tir était un vrai plaisir surtout par ce temps , certes c'était un peu long mais de temps en temps il arrivait qu'une accorte bergère vienne d'un coup de pédale tenir compagnie au pauvre soldat esseulé qui manquait singulièrement de distractions.... J'ai donc été appelé par une magnifique journée printanière à remplir ce rôle. 

Comme le lieutenant Drogo du livre de Buzazati j'ai passé ma journée à surveiller la ligne d'horizon sans jamais voir poindre la plus petit point noir qui pourrait être un paysan égaré. Pas de bergère non plus à vélo ou à pieds. Pas non plus de bruits qui auraient ressemblé à des obus qui explosent. Le temps s'écoulait lentement  et j'ai même eu peur que le chauffeur de l'escadron ne m'ai oublié.

Non, la Jeep de service m'a bien ramené à l'heure pour le repas du soir et j'ai pu échanger mes impressions de "vedette" avec mes collègues habituels. 

Dans le livre de Buzzati, Giovanni Drogo, veut quitter rapidement le Fort Bastiani car il a peur de s'ennuyer. Mais au bout de quelques mois, il change d'avis, il s'est habitué à la vie militaire dans ce poste où il ne se passe rien. Il décide donc de rester ayant la garantie de son chef qu'il pourra partir quand il le voudra. Il va se passer beaucoup de choses intéressantes avant son départ du Fort....les pieds devant.

J'ai été moi-même perturbé par une proposition que faisait l'armée à cette époque : si on "rempilait" on pouvait percevoir un chèque de 20 000 francs, environ 20 000 euros de nos jours. Heureusement, mes amis militaires m'ont fortement déconseillé d'accepter cette offre. Comme Drogo, j'aurai certainement mal supporté certains collègues .

 

CHAP 439 : Le désert des Tartares...à La Valbonne
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18 janvier 2019 5 18 /01 /janvier /2019 14:18

         Le 4 décembre, la Maison de la Culture présentait la pièce de Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet.

Même en période scolaire, je n'ai jamais été tenté par la lecture de cette oeuvre dont un exemplaire doit bien traîner dans le fond d'une bibliothèque de la maison. Cette fois-ci, ce qui m'a décidé, outre le fait de faire partie d'un groupe de C&L, c'est que la troupe de Jérôme Deschamps, Les Deschiens était l'instigateur de cette reprise. N'ayant jamais été déçu par eux, nous  sommes partis à l'aventure. C'est vrai que c'était presque une aventure . Aller à Amiens un soir de Marché de Noël avec en perspective une difficulté majeure pour se garer, partir à l'heure où l'on devait arriver, ce n'était pas gagné d'avance. Passons les détails ...

La Maison de la Culture était bel et bien fermée quand j'y ai pointé mon nez. Heureusement un gardien m'a aperçu et m'a ouvert une porte. Béni-soit-il. Un autre m'a fait entrer dans la salle où la représentation était commencée. Dans le noir le plus complet une jeune femme (je suppose qu'elle était jeune car je ne voyais rien) m'a trouvé un strapontin libre et j'ai pu assister à la pièce loin du groupe C&L et de ma femme mais heureux de pouvoir m'asseoir en face de ce qui semblait être la scène. Je dis bien "semblait" car il ne faisait pas plus clair dans la salle que sur scène. J'ai pensé que c'était un effet de mise en scène mais je me suis vite aperçu que cet éclairage "à la Rembrandt" allait durer jusqu'à la fin.

Pour résumer la pièce je vais faire appel au Courrier Picard.

C'est l'histoire de deux imbéciles qui se rencontrent par hasard sur un banc, et trouvent chacun un écho dans ce que dit l'autre.Ils sont copistes à la campagne. Ils aimeraient tout savoir et tout comprendre mais malgré leurs efforts, leurs opinions se résument à quelques poncifs tirés de leurs lectures. Jérôme Deschamps a ajouté quelques allusions à l'actualité: mal bouffe, écologie, pédophilie.

Il y a quatre acteurs su scène, dont l'auteur de cette transgression de Flaubert, Jérôme Deschamps.

Ce n'était pas le délire dans la voiture au retour. Nous n'avions guère eu l'occasion de rire ou sourire pendant la durée du spectacle et je n'ai pas eu envie de chercher le livre qui doit être dans le fond d'une bibliothèque à la maison.

Chap 438  BOUVARD &PECUCHET
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6 novembre 2018 2 06 /11 /novembre /2018 14:33

    L'été s'éternisait dans le nord de la France, il fallait en profiter.

Un car tout neuf conduit par notre chauffeuse préférée  nous amena en plein coeur de la capitale après les embouteillages habituels. Jeannine avait voulu contenter un plus grand nombre et nous avions donc 4 projets de visites : pour le groupe principal, il s'agissait de visiter le Sénat et pour d'autres groupes d'aller sur les tombes du Père Lachaise, de faire une visite aux grands hommes du Panthéon et enfin de visiter une exposition assez surprenante l'Atelier des Lumières.  

Le Sénat, institution incontournable de notre vie républicaine et parlementaire, se tient au Palais du Luxembourg. La première pierre fut posée en 1615 par Marie de Médicis. Depuis 1879 des parlementaires y écrivent des textes de lois ou amendent ceux écrits à l'Assemblée Nationale. Actuellement, 348 sénateurs y siègent et 900 à 1000 fonctionnaires y travaillent. 

Notre guide nous fait visiter la chambre de Marie de Médicis. Elle en profite pour nous expliquer dans les détails la fameuse journée des dupes puisque c'est grâce à la configuration de certaines pièces que ce tour de passe-passe célébrissime a pu avoir lieu. Le jeune roi Louis XIII donnant à cette occasion les rennes du pays à Richelieu plutôt qu'à sa mère. Nous apercevons à travers les grandes baies vitrées le magnifique jardin du Luxembourg que nous n'aurons pas le temps de visiter. 

Nous visitons la Salle de lecture et la Salle du Livre d'or. Lieux d'une beauté phénoménale. La guide nous fait remarquer un grand miroir assez spécial qui avait été commandé en Italie car c'est seulement dans ce pays qu'on savait les fabriquer.

Après avoir escaladé et descendu de nombreux escaliers monumentaux, l'heure de midi approche. Nous avons rendez-vous place de la Sorbonne dans une pizzeria où des places nous étaient réservées. C'était bien joué de la part de Jeannine car nous aurions eu bien du mal à nous restaurer sans cette précaution. 

Nous avons retrouvé les autres groupes de C&L dont j'ai parlé au début. Tous heureux de leurs visites.   Nous sommes en plein coeur du quartier latin. Les salles de cours sont grandes ouvertes à cause de la canicule. Les étudiants sont en tenue légère et on a l'impression que ça bosse vraiment.

Les rues sont faites de montées et descentes. On imagine Mai 68...

 

 

Chapitre 438 : C&L multiplie les visites sous la canicule
Chapitre 438 : C&L multiplie les visites sous la canicule
Chapitre 438 : C&L multiplie les visites sous la canicule
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